généalogie
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Sa généalogie :
Il est Abû Qassim Muhammad, fils de Abdullah, fils de Abdul Muttalib ; sa généalogie remonte jusqu’à Adnân qui fait partie des fils d’Ismaël , le Prophète d’Allah, fils d’Ibrahim , l’ami intime d’Allah. Sa mère est Amina, fille de Wahb et sa lignée remonte jusqu’à Adnân qui fait partie des fils d’Ismaël , le Prophète d’Allah, fils d’Ibrahim , l’ami intime d’Allah. Le Prophète a dit : « En vérité, Allah a choisi Kinâna parmi les Fils d’Ismaël et a choisi Quraich parmi la descendance de Kinâna et dans la lignée de Quraich, Il a choisi les Fils de Hâchim et m’a élu parmi les Fils de Hâchim »3.
Ainsi, il est le meilleur homme du point de vue généalogique, de l’avis même de ses ennemis. Abû Soufyân en témoigne auprès d’Héraclius 1er, alors qu’il menait le clan des ennemis du Prophète avant d’embrasser l’Islam : d’après Abdullah ibn Abbâs , le Messager d’Allah écrivit à César pour l’inviter à l’Islam. Il envoya Dihya Al Kalby porter sa lettre, avec mission de la remettre au gouverneur de Bassora qui la ferait parvenir à César. Ce dernier, après qu’Allah l’eut rendu vainqueur de l’armée perse, s’était rendu d’Emèse à Îliyâ pour remercier Allah de la faveur qu’Il lui avait faite. Lorsqu’il reçut la lettre de l’Envoyé d’Allah, il demanda après l’avoir lue : « Cherchez-moi ici quelque compatriote de cet homme que je puisse interroger au sujet de l’Envoyé d’Allah ».
Ibn Abbâs continue : « Abû Soufyân ibn Harb m’a informé qu’il se trouvait en Syrie à la tête d’une caravane de marchands qorayshites ; c’était au cours de la trêve conclue entre l’Envoyé d’Allah et les mécréants de Qoraïch : « L’émissaire de César, dit Abû Soufyân, nous ayant rencontré dans une localité de Syrie, nous emmena, moi et mes compagnons, jusqu’à Îliyâ. On nous introduisit auprès de l’empereur, et nous le vîmes assis dans la salle de conseil, le front ceint d’un diadème, et entouré des grands d’entre les Grecs. Il dit à son interprète : « Demande-leur lequel d’entre eux est le plus proche parent de cet homme qui prétend être prophète.
–C’est moi, répondis-je.
–Et quel est ton degré de parenté avec lui ? Interrogea César.
–C’est mon cousin [mot à mot : Le fils de mon oncle paternel], repartis-je. »
Et de fait, il n’y avait alors dans la caravane aucun autre que moi appartenant aux Banoû Abdu Manâf ».
« Qu’on le fasse approcher ! » dit l’empereur ; et il donna aussi l’ordre qu’on plaçât mes compagnons derrière moi, contre mes épaules. Après quoi, s’adressant à son interprète.
« Dis-leur, reprit-il, que je vais interroger cet homme sur le prétendu prophète ; si cet homme ment, ses compagnons devront relever le mensonge. » « Or, par Allah ! Si je n’avais eu honte alors de voir mes propos démentis par mes compagnons, j’aurais menti lorsque l’empereur m’interrogeait sur Muhammad. Mais, retenu par cette honte, je dis la vérité ».
César dit à son interprète : « Demande-lui quel rang la famille de ce Prophète occupe parmi eux.
–Il est de bonne naissance, répondis-je.
–Quelqu’un parmi vous a-t-il jamais tenu avant lui de semblables propos ?
–Non.
–Le soupçonniez-vous de mensonge avant qu’il tînt ce discours ?
–Non.
–Quelqu’un de ses ancêtres a-t-il régné ?
–Non. –Ses partisans se recrutent-ils dans les hautes classes ou parmi les humbles ?
–Parmi les humbles.
–Leur nombre augmente-t-il ou va-t-il décroissant ?
–Il augmente.
–Y en a-t-il parmi eux qui, après avoir adopté sa religion, la prennent ensuite en aversion et apostasient ?
–Non.
–Trahit-il ses engagements ?
–Non ;
mais nous avons conclu une trêve avec lui en ce moment, et nous craignons qu’à ce propos, il ne la trahisse ». Cette réponse fut la seule où je pus glisser une insinuation défavorable au Prophète, sans craindre de la voir relever ».
3 Rapporté par Mouslim vol. 4, page 1782, hadith n° 2276.